Autour de l'année 1990, au plus fort des revendications politiques et sociales en Côte d'Ivoire, des voix se sont élevées à la cité universitaire de Yopougon pour dénoncer les conditions de vie et de travail difficiles des étudiants sur les campus universitaires d'Abidjan. Les Parents du Campus, un groupe musical estudiantin, ont porté la voix de toute une génération d'Ivoiriens en abordant les problèmes académiques des étudiants. Ils ont publié l'album
« Gboglo Koffi », dont la chanson éponyme fait allusion à la hyène, un animal célèbre dans les contes africains pour ses malheurs. Les Parents du Campus miment une requête adressée au « Tout-Puissant » qu'ils implorent de soulager la souffrance des étudiants. Ainsi, le Zouglou a pris forme à la cité universitaire de Yopougon, une commune populaire d'Abidjan, qui est devenue le symbole de la contestation sociale et politique en Côte d'Ivoire.

Le film Zouglou Feeling explore l'histoire et l'influence du Zouglou, musique urbaine emblématique de la Côte d'Ivoire, qui a connu son essor dans les années 1990. Il met en lumière les artistes et les figures clés du zouglou, ainsi que l’ impact de ce mouvement musical sur la société ivoirienne.
Zouglou Feeling a été globalement bien reçu par la critique et le public. Il a été salué pour sa capacité à capturer l'essence du mouvement zouglou et à examiner son impact culturel et social en Côte d'Ivoire. Le film a été apprécié pour sa narration engagée et son esthétique visuelle.
Certains critiques ont souligné que le documentaire offrait un regard authentique sur la scène zouglou, en donnant la parole aux artistes et en montrant leurs parcours, leurs défis et leurs aspirations. Ils ont également apprécié la manière dont le film a abordé des questions sociopolitiques et l'engagement des artistes dans la vie publique.